pour piano et grand ensemble
(3/0/1/0/1-0/0/0/0-3 perc-clav-1/0/1/1-electronics)
Aide à l'écriture du Ministère de la Culture 2020
Dédié à Hilomi Sakaguchi
et aux ensembles Paramirabo, HanatsuMiroir et Proxima Centauri
Creation le 21 octobre 2021
La MECA Scène, Bordeaux (France)
par Hilomi Sakaguchi, piano
et les ensembles Paramirabo, HanatsuMiroir et Proxima Centauri
Durée : 26'30
Editeur : BabelScores
En 1943, dans une France occupée, René Barjavel écrivait son fameux roman dystopique Ravage, dans lequel une société hyper technologique, régie par des castes et hiérarchisée en fonction du capital, du milieu, des frontières, des croyances. . . bascule brutalement dans le chaos. Aujourd’hui, face aux tensions venant de toute part, à l’urgence climatique, économique, sociale, nombreux sont les groupes ou individus à croire en des solutions de vie en société différentes de celle qui nous conduit actuellement au même point de rupture que celui évoqué dans ce roman.
Écrit pour la pianiste Hilomi Sakaguchi, Ravages est un concerto pour piano, ensemble et électronique organisé en trois mouvements, trois tableaux évoquant le roman de Barjavel. L’œuvre de Didier Rotella interroge sur la place et le devenir de ce que l’on a longtemps appelé le « modèle culturel occidental». De manière générale, la musique de Didier Rotella cherche à créer une zone d’insécurité qui mène l’auditeur à modifier son écoute au cours de l’œuvre. C’est une démarche qui se veut clairement discursive, et ne renie en rien les influences passées, Henri Dutilleux en tête. C’est aussi pourquoi Didier Rotella associe souvent un argument littéraire, mais de façon lointaine, à une forme musicale. Le geste musical devient en quelque sorte un témoignage de l’impact sociétal.
pour chant Nô et ensemble
(1/0/1/0 - 1/0/0/0 - pno - perc - 1/0/1/1/1)
Dédié à Ryoko Aoki et à l'ensemble Musikfabrik
Creation le 6 septembre 2020 à 17h
dans le cadre du Festival de Royaumont,
Académie Voix Nouvelles 2020
Réfectoire des Moines - Abbaye de Royaumont
Ryoko Aoki, Chant Nô
Ensemble Musikfabrik,
Mariano Chiacchiarini, direction
Durée : 11' c.a.
Editeur : BabelScores
Critiques :
Article "ResMusica" du 10/09/2020 par Michèle Tosi
Article "Bashtrack" du 8/09/2020 par Tristan Labouret
Article "Toute la culture" du 8/09/2020 par Gilles Charlassier
pour orchestre d'harmonie et électronique
Commande du festival "Musique à l'Encre fraîche"
Création au conservatoire de Persan (95) le 21 janvier 2020
par l'orchestre d'harmonie 3ème cycle du conservatoire,
direction : Patrick Laviron
effectif (3-1-4-1-6 / 2-3-2-1-1 / 2 perc.- electro)
Durée : 10 minutes c.a.
éditeur :
L'absence, c'est la sensation de vide après un long défoulement;
c'est l'absence de l'homme dans un monde enfin respirable;
c'est l'absence de signification dans un acte ou un son;
c'est l'absence de la pensée, du sentiment et du jugement;
c'est le moment qui vient entre l'adieu et le retour;
c'est l'angoisse et le calme;
L'absence c'est le but.
(D.R.)
pour orchestre
effectif (3-3-3-1-3 / 4-3-3-1 / 3 perc.- harpe - piano / 16-12-10-8)
ou effectif min. (cordes : 8-6-5-4)
Durée : 15 minutes c.a.
pour ensemble
(1/1/2/1 - 1/1/0/0/ - hp-pn - 1/1/1/1)
livret de Brigitte Athéa
Création les 7, 14 et 17 mai 2018 au Teatro du Museo Reina Sofia (Madrid), à l'Auditorium du CRR de Paris et au grand Salon de la Villa Médicis (Rome)
par l'ensemble Orchestral Contemporain
Daniel Kawka, Direction
Durée : 18 minutes
pour cinq voix et ensemble
Dédicace aux Neue VocalSolisten et à l'ensemble Divertimento
Création le 3 mai 2017 au Teatro Litta (Milan)
par les Neue VocalSolisten
l'ensemble Divertimento
(Didier Rotella, piano)
Sandro Gorli, Direction
Editeur : Impronta - Edition UG
Durée : 17 minutes
pour soprano et ensemble avec électronique
(1-1-2-1-1 / 1-1-0-0 / 2 perc. - harpe - piano - acc. – clavier Midi / 2-1-1-1)
sur des poèmes de Brigitte Athéa
Dédicace à Anne-Sophie Honoré
Création le 3 octobre 2014 au CNSMDP
par l'Orchestre des Lauréats du Conservatoire,
Direction : Patrick Davin
Soprano : Anne-Sophie Honoré
Durée : 25 minutes
pour Ensemble de 20 instrumentistes
(1-1-2-1 / 2-1-1-0 / 2 perc. - harpe - piano / 2-2-2-1)
d'après l'œuvre en prose d'Hermann Hesse
Création le 28 novembre 2012 au CNSMDP
par l'orchestre des Lauréats du Conservatoire,
direction : Renaud Dejardin
Durée : 13 minutes
Commande du Festival EntreVues de Belfort
pour Orchestre
(2-2-2-2-1 / 2-2-2-1 / 2 percu. - harpe - guitare - piano / 8-6-6-5-4)
-jamais créé-
Durée : 1h20 (la durée du film)
pour ensemble de 13 saxophones et piano
Création le 15 mars 2009 à l'Auditorium Saint-Germain (Paris)
par l'ensemble Saxetera,
direction : Jean-Pierre Ballon
Durée : 12 minutes
Présentation :
Dans quelle mesure le travail du matériau sonore en tant que tel détermine-t-il les autres paramètres musicaux que sont les durées, l’harmonie, l’instrumentation, et jusqu’à la forme toute entière ? Cette question hante mes recherches depuis quelque temps déjà, et trouve son paroxysme dans le triptyque des « Polychromies », pièces de dimensions sensiblement différentes allant de la formation de « musique de chambre » au grand orchestre en passant par l’ensemble de saxophones et piano qu’est la seconde.
Le principe initial est donc simple : la notion de « couleur » demeure l’acteur principal de ces trois œuvres, elle se comprend néanmoins de façon très différente à chaque fois. Ainsi, si l’idée de Polychromies 1 (sous-titrée « time-color ») reposait sur la notion de « structures de couleurs » et de contrastes de densités selon l’analyse de spectres lumineux, Polychromies 2, en revanche, laisse entendre par son titre « moving color » un aspect mouvant, en constante évolution, d’un (petit) nombre de couleurs ‘primaires’ se dégradant peu à peu en nuances plus subtiles.
Ces couleurs initiales sont ici des complexes harmoniques issus des résonances naturelles du saxophone, d’où l’emploi d’une orthographe musicale qui intègre les micro-intervalles, non pas dans la continuité des recherches de la musique « spectrale » ou dans une quelconque échelle modale, mais tout simplement pour prolonger ou anticiper certains sons spécifiques du saxophone (tels que les multiphoniques) qui génèrent des couleurs différentes de celles du piano avec lesquelles elles sont soit en conflit, soit en osmose.
Par ce procédé, la pièce toute entière glisse d’une atmosphère à une autre : les quatre couleurs primaires génèrent rapidement quatre couleurs secondaires et autant de couleurs « tertiaires » : le total de douze est atteint aux deux tiers de l’œuvre -point culminant- et en donne la clé à l’auditeur : la suite n’est qu’une récapitulation sommaire de ces péripéties, dont la conduite est confiée principalement au piano qui prend enfin son essor, comme libéré. Enfin, une vaste coda rompt la logique systématique de la pièce pour retrouver l’esprit nocturne et mystérieux qui introduisait Polychromies 1.
Aube (6-2-4-4 / 4-1-4-1 / 3 perc.- harpe - piano / 8-6-4-4-2)
Feu de Joie (3-1-3-3-3 / 4-1-2-1 / 3 perc.- harpe / 6-4-4-3-2)
Nature Morte (3/2/3/3 / 4-0-3-1 / 2 perc. - 2 harpes / 6-4-4-3-2)
durée approximative : 10 minutes
-jamais créées-
pour violon et orchestre
d'après des textes issus de la mythologie grecque
effectif (4-2-4-4 / 3-1-0-0 / 2 perc. - harpe / 6-4-4-4-2)
Création de la réduction pour violon et piano au CRR de Boulogne-Billancourt (juin 2006)
Laure Escudier, violon
durée : 11 minutes environ