Plus risquée et développée, Anamorphose – b de Didier Rotella place la voix de Ryoko Aoki au sein de l’ensemble, dont le cri de détresse – « I can’t breath » – est répercuté par les instruments dans un souffle et une envergure dramatique saisissante. S’il faut saluer la performance de la chanteuse, l’intégration de sa voix si typée au sein de l’écriture n’est pas moins réussie.
Michèle Tosi, in "ResMusica" du 09/10/2020, Festival de Royaumont - Voix Nouvelles 2020
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
L’engagement socio-politique nourrit l’œuvre de Didier Rotella, (…) où le cisèlement des couleurs et des textures instrumentales confirme un savoir-faire et une maturité évidents (...)
Gilles Charlassier, in "Toute la culture" du 09/08/2020, Festival de Royaumont Voix Nouvelles 2020
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
La perte du souffle était au programme de la création du compositeur français Didier Rotella (...). Au fil d’une orchestration riche et parfaitement déployée, Anamorphose – b passe progressivement des longues voyelles initiales à des lignes instrumentales et vocale éclatées, les consonnes répondant aux attaques jusqu’à une suffocation doublement glaçante dans le contexte sanitaire et policier actuel : « I can’t breathe ! »
Tristan Labouret, in dans "Bachtrack" du 09/08/2020, Festival de Royaumont Voix Nouvelles 2020
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Didier Rotella, également compositeur et pianiste, imagine dans sa propre création un espace déployé à partir de l’instrument augmenté : croisement des sources, ré-injections différées, transformation continue et catharsis entre deux percussions et deux pianos, dont l’identité est brouillée.(…)
Jérémie Szpirglas, IRCAM website, for the concert Stockhausen 2 - 06/29/2018, Festival Manifeste
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Portrait : Didier Rotella, jeune compositeur français d’aujourd’hui
La création au Centre Georges Pompidou à Paris fin juin par l’ensemble Links de sa dernière œuvre intitulée Catharsis pour deux pianos, deux percussionnistes et dispositif électronique, nous donne l’occasion de mettre en lumière le parcours et le langage musical du jeune compositeur français Didier Rotella, ancien lauréat de la Villa Médicis et actuellement compositeur résident à la Casa Velázquez à Madrid.
« J’ai toujours pensé qu’il valait mieux se taire que se forcer à composer lorsqu’on n’a rien à dire. »(…)
Charlotte Saulneron, in ResMusica, 06/22/2018
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Il lavoro di Didier Rotella dal titolo D’un Soleil Arachnide prende spunto da alcuni testi del poeta marocchino di lingua francese Mohammed KhaïrEddine. Parti di canto tradizionale si alternano a vere e proprie esplorazioni della voce, con passaggi parlati, gridati o sussurrati, in cui la polifonia vocale diventa oggetto di profonda sperimentazione.
http://www.amadeusonline.net/recensionispettacoli/2017/migrazionidivertimentoensemble
Article in "Amadeus" 05/11/2017 : Migrazioni : Divertimento Ensemble
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Didier Rotella, Moussa Sarr, Amélie Scotta, Pauline Abascal, Juan Arroyo, Giulia Andreani, Béatrice Balcou, Éric Baudelaire, Mylène Benoit, Boris Bergmann, Frédéric Blondy, Thomas Bouvet et Hiroshi Ota… Tous ces artistes dessinent à la Villa Méditerranée le portrait d’une génération engagée. Ils invitent à penser notre époque, du dérèglement climatique aux migrations, des frontières invisibles aux crises politiques et identitaires, ou encore à l’urbanisme et aux technologies.
In Institut Français, Festival Viva Villa, Marseille, 2018
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
L’Ensemble Regards invite dans la petite église luthérienne Saint-Marcel à un concert de musique de chambre (…) Un moment rare où l’on se dit que la création est indispensable quand elle vise à l’essentiel et qu’elle a de beaux jours devant elle, (…) faisant apprécier également le très grand professionnalisme de Didier Rotella au piano.
Patrick Jézéquel, in ResMusica (10/15/2019) for the concert of Ensemble Regards « En Bleu et Or » in Paris
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Au troisième acte, celui de la traversée de la France de Saint-Denis jusqu’à la mer, Didier Rotella s’inscrit dans la tradition française, instillant dans son orchestre des couleurs sombres au caractère debussyste et aux résonances Bouléziennes (cordes/bois/percussion)(…)
A seize mains mues par quatre imaginaires, ces quatre compositeurs ont réussi à faire œuvre commune avec des moyens qui leur sont propres et qui rendent leur travail à la fois personnel et distinct, mais aussi et surtout homogène puisque l’œuvre qui en résulte est cohérente, les actes s’enchaînant sans pause et sans créer de rupture sensible.
Bruno SERROU, 12/20/2014 in blog d’Actualité de la musique classique et contemporaine
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Compositeur, un métier qui s’apprend?
Entretien audio sur France Musique, émission du jeudi 11 décembre 2014 :
lien audio vers le podcast de l'émission